lundi 22 juillet 2013

Une balade sur la presqu'île de Caravelle

 Hier matin, nous sommes allés loin, de l'autre côté de la Martinique. C'était un voyage de deux heures sous une pluie battante parfois, ou sous un soleil de plomb. En passant par les Trois-Îlets, ville natale de Joséphine de Beauharnais, puis par les environs de Fort-de-France, nettement moins agréables à traverser, nous sommes arrivés à Trinité. Là, la terre s'amincit et s'entoure de mer à perte de vue, c'est la presqu'île de la Caravelle. Pour trouver le chemin de promenade, il faut rejoindre Tartane (et non pas Tartare comme on le pensait au début), et passer devant une plage de rêve, au sable ocre et à la mer d'un bleu intense.


 La chaleur était telle que l'on s'est réfugiés sous un petit groupe d'arbres qui étaient à l'entrée de la plage. On se croirait dans un oasis en plein milieu du désert, si on enlevait la mer. À quelques mètres de là, un homme vend de l'eau glacée : "De l'eau glacée ! De l'eau glacée ! Qui veut de l'eau glacéééée ?". Mais à cinq euros la bouteille, heureusement que l'on a emmené nos propres bouteilles !


 Nous quittons la plage paradisiaque pour rejoindre le chemin un peu plus loin, et commence alors une promenade éprouvante. Un long chemin dont on ne voit pas la fin, et dans les premières minutes, une chaleur étouffante et un soleil brûlant, sans arbres pour se cacher de lui. Puis, une partie plus ombragée, mais aussi plus en pente, et donc ça monte, ça monte, dans les cailloux et les crevasses. Pour nous motiver, on joue au jeu des devinettes. Est-ce que c'est un homme ? Non. Une femme ? Non. Un animal ? Oui !


 Nous arrivons en haut au bout de trente minutes de marche, et là, perché sur son rocher, un phare superbe nous attend. Il est tout carré, d'un rouge vieilli et de blanc vêtu. 


 Nous grimpons quelques marches taillées dans la roche pour arriver à la table d'orientation qui explique ce que nous avons devant nous. Il s'agit d'une vue magnifique, dégagée, sur toute la presqu'île et la Martinique.


 De gauche à droite, on aperçoit la baie du Trésor, l'Îlet au Trésor, le château Dubuc en bac, la baie de Tartane, et au loin, sous les nuages, la Montagne Pelée. Nous découvrons alors que nous sommes perchés sur le premier volcan de Martinique. Impressionnant.

 Nous redescendons alors, assoiffés et épuisés, puis nous rentrons chez nous afin de profiter d'un repos mérité !

 La surprise dont je vous parlais arrive peut-être bien aujourd'hui ! Elle entraînera des mises à jour des articles "voyage" de la Martinique. 

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